On a pris en main l’étonnant nouveau Cowboy Cross, le vélo électrique tout chemin


Quelques jours avant son annonce officielle, a pu essayer le premier vélo tout chemin de la marque belge. Voici nos premières impressions en attendant le test complet.

Avec ce nouveau Cross, Cowboy veut faire un pas de côté. Dévoilé et commercialisé depuis ce 20 mars (3 500 euros en précommande, 4 000 ensuite), ce nouveau vélo électrique tout chemin nous a été présenté en avant-première pour en faire une première prise en main avant un test complet. Ce qui se remarque en priorité est son design. Il ressemble à un Cruiser sous stéroïde, notamment grâce aux larges épaules de sa fourche inversée. Les fourreaux de 40 mm de débattement se trouvent ici en bas du système, préservant ainsi l’esthétique de l’ensemble.

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La fourche inversée du Cowboy Cross. © JSZ/

La géométrie du cadre est spectaculaire et sa finition sans soudure apparente, toujours aussi impeccable. Trois couleurs de peinture par poudre (moins sensibles aux rayures) sont proposées : Lava (gris foncé), Mushroom (gris chaud et terreux) et Moss (vert). Si les roues sont plus petites que sur les trois autres modèles de la gamme — 26 pouces au lieu de 27,5 — elles sont en revanche équipées de larges pneus de 60 mm (plutôt que 47 mm).

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L’étonnante géométrie du cadre du Cowboy Cross. © JSZ/

Porte-bagages et batterie maousses

A l’arrière, on remarque que le feu a été déporté de la batterie sous la selle, vers le garde-boue. Cela permet tout d’abord de libérer de la place pour une plus grand capacité (540 Wh au lieu de 360), mais aussi de charger le porte-bagages autant que l’on veut, sans masquer la lumière. Fournie d’origine, cette pièce d’aluminium moulé en un seul bloc est homologuée pour le poids légal de 27 kg, mais peut en soutenir bien plus selon le constructeur ; pour une capacité de charge totale de 140 kg.

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Le porte-bagages est moulé en une seule pièce d’aluminium. © JSZ/

Avec tout cet équipement, nous avions hâte de pédaler sur ce Cross de tout de même 27 kg ! Une belle différence par rapport aux 19 kilos du Cruiser. La position de conduite droite est d’ailleurs très semblable à celle de ce dernier. Avec ces caractéristiques très particulières, le Cross perd-il pour autant cette personnalité joueuse et dynamique, marque de fabrique du constructeur belge ? À notre grand étonnement, pas vraiment !

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La batterie perd son feu intégré, mais a désormais une capacité de 540 Wh. © JSZ/

Comme un Cowboy, le confort en plus

Pourtant, le vélo utilise exactement le même moteur que celui de ses ainés. Et avec 8 kilos de plus sur la balance, on pouvait craindre le pire. Mais dès le premier quart de tour de pédale, le vélo se lance avec force, avec ce léger coup de pied au fesses caractéristique. Parfait pour bondir avant tout le monde d’un feu qui passe au vert. Premier nid-de-poule sur la chaussée, les gros pneus, la fourche et la tige de selle suspendues remplissent très bien leur rôle d’amortissement. Le confort est bel et bien un cran au dessus des autres modèles de la gamme.

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La tige de selle suspendue du Cowboy Cross. © JSZ/

En descendant sur les quais de la Seine, la rampe est remplie des vestiges d’anciens ralentisseurs. Là encore, le Cross s’en sort bien et filtre fortement ces imperfections. Premier freinage bien appuyé, la fourche plonge, forcément, mais son débattement raisonnable de 40 mm limite le phénomène qui ne nuit pas trop au comportement du deux-roues.

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Les gros pneus de 60 mm du Cowboy Cross. © JSZ/

Les Live Challenges pour gamifier les sorties

Une fois sur les quais, il est temps d’échanger notre modèle à cadre fermé, pour celui à cadre ouvert. Malgré cette géométrie, impossible de détecter lors de ce court trajet une différence notable de comportement. Sur cette partie du parcours exempte de trafic, s’active alors sur l’écran du smartphone un Live Challenge. C’est l’une des nouveautés de l’application Cowboy pour ce Cross : des défis qui apparaissent de temps à autre sur le parcours, permettant de se mesurer aux autres membres de la communauté.

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Sur la potence, un système de fixation Quad Lock pour smartphone. © JSZ/

Là, il faut pédaler le plus fort possible pendant une minute. On s’exécute et on apprécie de pouvoir atteindre les 30 km/h malgré le moteur et le poids important de la machine. On a chaud, mais on s’est amusé l’espace d’un instant. 

L’algorithme pallie le petit moteur

Il est temps de remonter la rampe pour revenir dans les rues parisiennes. Le Cross grimpe la montée sans efforts malgré les limités 45 Nm de son moteur et son poids. Cowboy nous a expliqué avoir travaillé précisément sur un nouvel algorithme propre à ce modèle. S’il conserve sa nervosité au démarrage, le reste du comportement est plus lisse et doux, mieux adapté là encore au poids de l’engin.

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Toujours le moteur de 45 Nm et entraînement par courroie. © JSZ/

De retour dans le trafic, on se surprend à se faufiler facilement entre les voitures ou le long d’une file. En choisissant des roues de 26 pouces plutôt que les 27,5 pouces habituelles, on gagne en maniabilité ce que le poids aurait pu faire perdre au Cross : le vélo réagit au doigt et à l’oeil.

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La version cadre ouvert du Cowboy Cross. © JSZ/

De retour à notre point de départ, on regrette déjà de devoir l’abandonner après cet essai qui avait un goût de trop peu. Une chose est sûre, le Cross, malgré ses caractéristiques inédites pour la marque, est bien né et conserve l’ADN de Cowboy. Notre prochain test complet permettra on l’espère de confirmer cela lors d’un essai au long cours. 

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Catégorie article Technologies

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